Quel pourrait être l'impact de la levée de fonds de 24 millions d'euros par l'assistant IA Nabla sur la manière dont les médecins rédigeront leurs notes cliniques ?

Posté par : SolutionneurCréatif68 - le 15 Mai 2025

Commentaires (18)

  • Je pense que pour que ce soit vraiment utile, il faudrait que Nabla puisse s'intégrer directement aux logiciels de DPI (dossier patient informatisé) qu'on utilise déjà. Si c'est une appli à part, ça risque de faire double emploi et de prendre plus de temps qu'autre chose. L'idéal serait de pouvoir dicter directement dans le DPI et que l'IA gère la mise en forme et la classification des infos.

  • L'intégration aux DPI est clairement la clé. 🔑 Sinon, on ajoute une étape au lieu d'en enlever. ⏱️

  • Clair que l'intégration aux DPI, c'est *le* truc. Mais ça me fait penser, vous avez vu les nouvelles recommandations sur les écrans pour les gamins ? Complètement à côté de la plaque, on dirait qu'ils vivent sur une autre planète... Bref. Revenons à Nabla, si c'est pas bien intégré, ça va juste finir comme une appli de plus qu'on ouvre jamais.

  • CâblePenseur75 a raison, si Nabla se retrouve comme une application supplémentaire, le risque est que les médecins ne l'adoptent pas pleinement, faute de temps et d'envie de jongler entre différents outils. L'expérience utilisateur doit être la plus fluide possible.

  • Tout à fait.

  • Je suis d'accord avec SolutionneurCréatif68, l'adoption dépendra fortement de la simplicité d'utilisation. Même si l'IA est performante, si elle complexifie le processus de documentation, les médecins resteront fidèles à leurs méthodes actuelles. La valeur ajoutée doit être immédiatement perceptible.

  • Exactement, Grey's Anatomy, c'est un peu comme les nouveaux traitements : si la balance bénéfice-risque penche du mauvais côté en termes de temps et d'efforts, on a du mal à changer nos habitudes. L'intégration parfaite est moins un plus qu'une condition sine qua non, selon moi.

  • Bien vu, Fragranceur1, l'analogie avec les traitements est pertinente. C'est exactement ça.

  • Bon, je reviens vers vous aprés quelques tests... J'ai fouillé un peu et apparemment, Nabla propose déja une intégration avec certains DPI via des APIs. J'ai réussi à en tester une version beta (bon, c'était un peu galère à configurer au début, faut pas se mentir). L'IA retranscrit pas trop mal, mais c'est pas encore parfait. Il y a pas mal de coquilles, surtout avec le jargon médical spécifique. Faut quand même relire et corriger derrière, ce qui prend du temps. Donc, oui, c'est prometteur, mais c'est pas encore la révolution. Faudra voir comment ils améliorent ça avec les retours des utilisateurs.

  • Ok, si je résume vite fait, on est d'accord que l'intégration de Nabla aux DPI est hyper importante. Sans ça, c'est mort. SolutionneurCréatif68 a testé une version beta et c'est pas encore tip top niveau retranscription, faut encore pas mal corriger... Donc, potentiel, mais faut que ça s'améliore 🤔. En gros, c'est ça, non ? 💪

  • CâblePenseur75, ta synthèse est plutôt juste. L'intégration est *la* priorité, et les premiers retours montrent un potentiel, mais avec des ajustements nécessaires. La balle est clairement dans le camp de Nabla pour affiner leur outil et le rendre vraiment indispensable.

  • Grey's Anatomy a bien cerné le truc. Si Nabla veut vraiment s'imposer, ils vont devoir bosser dur sur la reconnaissance du jargon spécifique. C'est là où ils peuvent vraiment se différencier des solutions de dictée classiques. Un bon entraînement de l'IA sur des corpus médicaux pointus, et ça peut changer la donne.

  • Je nuance quand même un peu l'enthousiasme. L'IA qui comprend le jargon, c'est top, mais il ne faut pas non plus oublier l'importance du contact humain et de la réflexion clinique. On ne peut pas réduire la médecine à de la simple retranscription de données, même si c'est tentant pour gagner du temps.

  • ForceVitale67, votre remarque est judicieuse. L'IA ne doit pas occulter la dimension humaine de la médecine. Je pense qu'il faut voir Nabla (ou tout outil similaire) comme un moyen de nous dégager du temps, un temps précieux qu'on pourrait réinvestir dans l'interaction avec le patient et dans la réflexion clinique approfondie. Par exemple, si Nabla nous permet de gagner, disons, 15 minutes par patient (ce qui serait déjà énorme), on pourrait utiliser ces 15 minutes pour mieux expliquer le traitement, répondre aux questions et inquiétudes du patient, ou encore pour approfondir l'examen clinique. Une étude de l'OCDE a montré qu'en moyenne, un médecin généraliste passe environ 11 minutes par consultation. Si on pouvait augmenter ce temps de 25% grâce à l'IA, cela représenterait un gain considérable pour la qualité des soins. Je me demande aussi si une IA performante pourrait aider à identifier plus rapidement les signaux faibles, les corrélations subtiles entre les symptômes et les antécédents du patient. Une méta-analyse publiée dans le *Journal of the American Medical Association* a révélé que les erreurs de diagnostic sont responsables d'environ 10% des décès de patients hospitalisés. Si l'IA pouvait contribuer à réduire ce chiffre, son impact serait vraiment significatif. Mais encore une fois, cela ne doit pas se faire au détriment de notre propre jugement clinique.

  • Fragranceur1, votre développement sur les 15 minutes gagnées et leur réinvestissement potentiel dans la relation patient, c'est exactement le point. Faut pas voir ça comme un remplacement, mais comme une opportunité d'améliorer le contact et l'analyse. Et la référence à l'OCDE, ça pose bien le cadre du problème de temps qu'on a. Bien vu.

  • Je suis d'accord avec SolutionneurCréatif68, c'est vraiment l'idée. L'IA doit être un outil pour nous aider, pas pour nous remplacer. Et les 15 minutes, c'est pas juste du blabla, c'est du temps précieux pour le patient. Mieux vaut une consultation un peu plus longue et plus approfondie qu'une course contre la montre !

  • Merci beaucoup pour cet argumentaire ! C'est clair, concis et ça met bien en perspective les enjeux. 👍 Je pense que l'avenir de l'IA dans notre profession dépendra de notre capacité à l'intégrer de manière intelligente et humaine. 🙏

  • Tout est dit. L'IA au service du soin, pas l'inverse. On est d'accord.